La terre contient beaucoup de substances qui nous concernent. L’agriculture biologique accède aujourd’hui à l’idée de soigner la terre, par l’utilisation de plantes et de techniques appropriées, en améliorant le sol. Elle peut aussi soigner les individus, par une alimentation équilibrée.
Cette idée a pu être connue dans le passé, et se matérialiser par une sapience, organisée autour des questions de santé liée aux milieux de vie (voir définition sur Wikipedia). On peut aussi l’appeler le sens commun. Elle se retrouve aujourd’hui autour des philosophies asiatiques (fengshui, reiki), et des techniques liées à celles-ci. Mais elle développe encore ses racines en Europe, par exemple par la géobiologie (pour les habitations), la permaculture (pour les potagers) ou l’agriculture biodynamique (pour les grandes exploitations en bio), et elle propose des méthodes.
L’avantage de ces méthodes, qu’elles soient asiatiques, ou non, est aussi de donner une cohérence générale à la lecture du monde et à son équilibre, depuis sa propre santé jusqu’à son interdépendance avec son milieu de vie et avec d’autres individus. Et s’il n’est pas nécessaire de tout connaitre, il est important de comprendre cela, car cela aide à envisager ce qui nous relie à la Terre. Le langage crée le monde, et le choix des mots est important.
Même dans notre langue, cette capacité à lier toutes ces notions est existante, et cela lui permet potentiellement de dépasser des écueils qu’elle a du mal à concevoir, alors que d’autres peuples les contournent peut-être plus facilement (scandinavie, ou langues anglos-saxones, par exemple). En explorant notre vocabulaire, on peut détecter un lien, finement tissé, entre la culture, la médecine, et les éléments naturels. Il faut simplement exhumer certains mots ou les voir sous un angle légèrement différent. Revisiter l’anglais, dont une famille de mots vient de l’ancien français, plutôt normand, est à ce titre très utile.
Ce vocabulaire est « holistique » (car il englobe plusieurs domaines de perception, ce qui donne à un mot la capacité de lier plusieurs champs de pensée, sans séparation), et « spatiotemporel », car l’espace et le temps y sont vécus ensemble, sans dichotomie mais dans le cadre de « cycles ». Ces méthodes transparaissent par exemple dans la pratique du tourisme doux, qui permet d’entretenir sa santé de manière autonome et active, et appuie en même temps le développement de produits locaux. Cela affleure aussi dans les contes, qui nous dessinent des liens insoupçonnés entre nous et le milieu naturel.
Finalement, cela permet au fil des années d’avoir un équilibre, et cela pourrait se traduire par « développement durable ».
Vocabulaire de géographie organique et spatiotemporelle
Les sites indiqués sur cette carte, participent à construire ou entretenir consciemment un lien entre milieu de vie, santé, alimentation, et culture.
Temps – Milieu de vie – Connaissances
Arbre: un arbre est un végétal, auquel nos vies sont associées. Dans la langue française, c’est aussi une allégorie qui sert à la fois pour les personnes (arbres généalogiques), et pour les connaissances (au moyen-âge, un livre était comparé à un arbre, les chapitres étant des branches). L’arbre nous apporte de la nourriture par l’arboriculture, et en France, est un matériau de chauffage. Dans d’autres cultures (scandinavie, Usa, Canada), c’est aussi un matériau de construction.
Association: Une personne se construit son territoire en s’associant à un lieu. Il y a ici une notion de choix, qui est motivé par le goût, la commodité. L’association permet une construction sereine et positive de son milieu de vie. Cette association est celle de son « monde » avec celle de son territoire.
Atmosphère: c’est la partie de l’air autour de la Terre, qui va jusque 120 km d’altitude environ. L’atmosphère est aussi utilisée dans le sens de quelque chose que l’on ressent lors de la réunion de plusieurs personnes.
Carrière: lieu d’exploitation de la roche. L’exploitation d’une carrière conduit à la construction de maisons, donc de villages, donc de villes. Une carrière et aussi une manière d’exploiter sa situation, dans le but de construire le monde. On fait d’ailleurs carrière dans sa matière favorite. En médecine, les « cachets » sont faits avec pour base de la matière calcaire.
Champs: C’est une petite partie de terrain. Egalement une partie de ses connaissances : champs de connaissances, champs de culture, champs sémantique.
Climat: Le climat c’est la météo générale sur notre planète. C’est aussi l’ancien mot pour les latitudes. Peut être synonyme d’atmosphère pour qualifier la qualité d’une ambiance entre des personnes, dans une situation donnée. En médecine, on parle de climatologie, par exemple dans la médecine de curistes.
Communauté: plusieurs mondes donnent une communauté. Une communauté partage un milieu de vie, et s’inscrit dans un terroir. Elle peut se caractériser sur le terrain par la construction d’un hameau. Une communauté plus large peut donner un village. Une ville abrite plusieurs communautés, en général.
Corps: le corps est la partie charnelle d’un individu. C’est aussi la partie solide d’une maison. C’est aussi un mot qui désigne un groupe professionnel (corps de métier).
Culture: la culture est acceptée dans le sens d’apprentissage (avoir une culture personnelle), et aussi dans le sens d’exploitation (cultiver un champs). Le point commun est l’organisation de connaissances, ou d’éléments matériels donnés.
Cycle: De nombreux cycles permettent de lire le monde, et cela donne une autre appréciation du temps, mais aussi de l’espace. Le cycle des saisons, à priori calqué sur le soleil et la lune, rythme l’année, et joue sur le climat.
Domaine: c’est un périmètre de connaissances favorites. C’est aussi une portion de terrain que l’on a acquise, organisée et cultivée. Le terme fonctionne de la même manière dans les deux sens.
Domestiquer: vient du latin « domos », la maison. Les animaux domestiques font partie de la maison, et ce sont parfois des animaux de compagnie, des animaux de bat, des animaux de trait… Le terme domestiquer associe, contrairement au terme exploiter (avec son préfixe ‘ex’), qui n’associe pas.
Echelle: c’est une drôle de chose de se dire qu’une carte dessine la terre vue du haut… les hommes sont tous montés en haut d’une colline. Un jour ils ont peut-être dessiné ce qu’ils voyaient depuis cette colline, pour garder cela sur un document et s’éviter de revenir trop souvent. Plus la colline est haute, plus les objets sont petits. L’échelle a peut-être remplacé la colline dans le vocabulaire… En tout cas, les cartographes ont eu besoin de construire des tours de visée pour repérer les points de repères sur le terrain. Mais on dit d’une carte vue de très haut, qu’elle est à petite échelle.
Etape: Un trajet se fait dans le temps, par étapes, et dans l’espace, par des relais. L’étape est le pendant temporel, du mot « relais » dans la géographie de la spatiotemporalité.
Ether: Relie les quatre éléments : l’eau, la terre, l’air,le feu. C’est aussi un composé organique qui relie le carbone et l’oxygène, qui est utilisé sous forme liquide, et parfois n’est pas très bon pour la santé (selon les doses).
Exploiter: un domaine forestier, exploite, et pour cela organise l’extraction d’arbres venant du milieu naturel. Une bonne organisation, qui respecte les conditions locales, perpétue le système dans son ensemble. Exploiter en structurant et en organisant est donc bénéfique. Une bonne exploitation est synonyme de culture, alors qu’une mauvaise exploitation est synonyme de destruction. Une mauvaise organisation va avoir pour effet de dégrader le milieu. Par extension, le terme de culture est un résultat d’une exploitation, visant à l’organisation : cultiver la terre, cultiver des connaissances, signifie organiser un terrain (cf la signification de terrain dans la partie santé).
Forêt: Une forêt est le poumon d’un bassin versant. C’est un lieu de vie, ou un lieu d’exploitation, selon qu’on y habite ou que l’on en extraie des arbres. On parle aussi de forêts de connaissances, lorsqu’une personne en possède de nombreuses. Les livres ayant été conçus sur le principe d’arbres, une forêt de connaissances correspond à beaucoup de livres.
Foyer: un foyer est un réceptacle pour un feu. C’est aussi une unité statistique. C’est également une image pour parler d’une maison avec ses habitants.
Frontière: chaque monde a ses limites, qui sont parfois matérialisées sur le terrain. Une frontière est relative, elle est souvent remise en question, à géographie variable. Des frontières collectives, celles de nations, peuvent concerner un grand nombre de personnes en même temps (des deux cotés de la frontière). Le milieu naturel porte beaucoup de frontières, par exemple les cours d’eau et les reliefs. La distance est elle aussi porteuse de frontières.
Gabarit: modèle permettant de reproduire une mesure. Terme utilisé dans le bâtiment, dans le domaine de l’alimentation, mais aussi en médecine : permet d’évaluer les proportions d’une personne.
Germer: comme une plante, une idée peut germer. Comme les plantes, les idées en germe peuvent être phagocytées par d’autres.
Géobiologie: comparable au Feng shui chinois, c’est une science qui étudie les habitations, et qui est héritée de la culture païenne en Europe. Intermédiaire entre la géographie, la biologie, la géologie, et la médécine. Le principe de la géobiologie est surtout de garder un bon équilibre. Elle s’appuie fondamentalement sur la connaissance des mouvements telluriques pour interpréter des sensations que nous vivons, ainsi que les autres terriens.
Individu: en écologie, toute plante ou animal étudiée de façon isolée, est un individu. Pour les hommes, ce mot est également valable. Un individu a une identité, et il change de rôle en se déplaçant dans l’espace, et dans le temps. Une personne sera enseignante pendant les heures ouvrables, puis père de famille en fin d’après midi, puis membre d’un club de belote en début de soirée. Les lieux et les rôles changent alors que le temps progresse. Mais dans la réalité, un individu est aussi dans un organisme. Il existe des échanges, bénéfiques ou néfastes. Cet ensemble de mouvements et d’échanges a des répercussions sur son territoire, sur ses congénères plus ou moins proches, sur ses compagnons faunistiques ou floristiques.
Interdépendance: tous les individus d’un terrain donné sont interdépendants. Chaque individu possède un territoire, mais il existe des communs, comme le sol. Celui-ci, même pour l’humain, défini la qualité organique de sa future alimentation.
Jardin: chacun cultive son jardin. C’est un pré carré de petites choses que l’on aime connaitre et entretenir. On peut aussi cultiver un jardin pour de vrai, et les deux choses entrent dans le domaine des loisirs.
Livre: le mot livre vient du mot « Liber », qui est la surface entre le tronc et l’écorce d’un arbre. De même, un livre était pensé et rédigé comme un arbre. La pensée était donc « végétale », avec des branches et un tronc commun. Les premiers livres ont peut-être été écrits sur des écorces d’arbres, mais le papier est en tout cas fait avec du bois. Les papyrus sont aussi le résultat de transformation d’une plante en surface écrivable. Des livres ont pu être aussi sur des peaux, les parchemins. Ce sont des volumes, mais la peau est bientôt restée le cuir des couvertures des grands livres.
Matière: une matière est un substance organique. Elle est légèrement transformée par la force des éléments, notamment le feu. Dans notre langue, c’est aussi une technique particulière, que l’on étudie : les maths, la grammaire. La connaissance est donc lue comme le résultat de réflexions construites (axiomes mathématiques, règles de grammaire). Dans les arts, ou dans l’économie de secteur 1, on parle de matière « première » pour désigner un élément directement issu de la terre (végétal ou minéral).
Migration: Une migration vise à modifier son territoire. Pour une personne, cela est probablement activé par sa culture, par le contenu et l’organisation de ses connaissances. La qualité de la source est à ce stade un élément prépondérant, permettant de se projeter en imagination vers un autre territoire personnel.
Milieu naturel: Le milieu naturel est l’ensemble des conditions, géologiques, atmosphériques, écologiques, dans lesquelles habite l’homme.
Notre civilisation tente au maximum de se libérer de ce milieu, mais tsunamis et autres tremblements de terre, nous rappellent régulièrement sa présence.
Le milieu a aussi un connotation terrienne, puisque la sécurité n’est pas entièrement garantie. Le milieu naturel est ouvert aux intempéries, aux évènements géologiques, à la cohabitation avec la faune (dans les régions de montagne, le loup).
Monde: Le monde englobe le terme de territoire, avec en plus des notions de sentiments, de parentèle, de voisinage, de saisons, de temporalité. Un monde est construit par les connaissances que l’on possède. Une culture personnelle donnée va se projeter dans le terrain, et se matérialiser par un territoire correspondant. Celles-ci deviendront donc un territoire. Pour cette raison, la culture que l’on a, a des répercussions sur le terrain dans lequel on vit.
Le monde est un terme qui est aussi utilisé dans un sens général, pour englober une communauté. Cela peut donc désigner un domaine professionnel par exemple, qui contruit un collectif (le monde de la santé, le monde de l’agriculture)… Il existe donc un nombre important des mondes différents, même sur notre planète.
Par ailleurs, le monde a aussi une profondeur historique qui contribue à rassurer, ou qui peut posséder des couches de traumatismes : les guerres laissent des traces dans l’éducation et sont transmises dans les mémoires. Le territoire, de son coté, a un coté écologique, qui nous rattache au mammifère que nous sommes.
Pays: du latin Pagus. Le pagus était une organisation très précise, qui représentait une très grande surface. D’origine païenne et gallo-romaine, la structure du pagus avait probablement la taille d’un bassin versant, ou d’une vallée. Ce critère de division permet de garder une cohérence au niveau de l’écosystème, et donc une complémentarité dans les essences et dans la faune. Dans le langage familier, un paysan est nommé un ‘pagus’.
Paysage: le paysage est construit par la culture. Il y a le paysage réel, qui est le résultat d’une culture par le paysan. Il y a aussi le paysage de connaissances, qui est le résultat de notre propre culture. Le second défini probablement le premier. Un paysage de connaissance est un paysage qui peut être commun à plusieurs personnes.
Paysan: personne cultivant la terre. Le paysan est lui-même une personne cutlivée et très à l’écoute des évolutions de l’état du terrain qu’il exploite. Optionnellement il organise un collectif de personnes travaillant avec lui, un cheptel d’animaux domestiques,…
Peuplement: En anglais : settlement. C’est une zone habitée, qui a évolué dans le temps, parfois depuis 6 ou 7000 ans. Le lieu d’origine peut se déplacer d’une dizaine ou d’une centaine de mètres, mais le nom est souvent identique. Un peuplement plonge ses racines dans la préhistoire, et aujourd’hui continue à évoluer. Il s’agit de villes ou de hameaux ayant perduré dans le temps. Le peuplement a notamment une capacité à gérer les réseaux, en proposant une cohésion avec les lieux de vie. Ces lieux de vie sont en principe alimentés de manière cohérente en ressources nécessaires, par exemple l’eau, la nourriture…
Permaculture: c’est une technique très récente d’agriculture, élaborée en Australie. Elle compose entre les espèces pour permettre à celles-ci de s’auto-réguler, sans employer de substances additives. Le sol est ainsi amélioré au fil des ans, et pour ainsi dire soigné lorsqu’il ne donnait plus un bon rendement. Le rendement est important, et la taille des exploitations permet d’appliquer cette technique y compris dans les villes.
Point de vue: c’est une belle vue, et c’est aussi une sensation. Chaque personne a un point de vue différent, et se construit un monde différent. Dans un paysage de connaissances, il existe plusieurs points de vue. On conçoit ainsi que le but des échanges entre personnes est de se faire une route en commun dans le monde des connaissances.
Prairie: La prairie est d’une part un mot issu de l’écologie, qui résume un écosystème arrosée par l’eau de pluie et à priori sans réseau hydrologique important, basé sur une végétation herbacée, avec insectes, rongeurs, petite faune, et flore adaptée. C’est aussi un mot des nations d’Amérique du Nord, désignant leur espace de vie. On voit là une relation entre l’écologie et la géographie : l’habitant d’amérique de nord vit sur un territoire, qui est en même temps un écosystème en tant que tel. On peut donc en déduire qu’il fait partie de cet écosystème, ou encore que cet écosystème est son milieu de vie.
Puiser: Un nouveau terme faisant le lien allégorique entre connaissances personnelles et monde naturel : on peut puiser dans ses connaissances, comme à la source d’une rivière. Cela demande cependant un effort. Certains préfèrent l’effort cérébral, d’autres l’effort physique, par facilité, par commodité, par capacités physiques…
Racines: les mots ont des racines. En effet, les mots ont parfois des origines géographiques éloignées, mais une utilité spécifique leur a donné la possibilité de se répandre spatialement. Chaque individu (arbre, mammifère) a aussi des racines. Dans le cas d’un mammifère, ce terme de racine est une image, qui correspond au terme de « l’arbre généalogique », construit pour dessiner la paternité et la maternité d’un individu.
Relais: C’est l’élément nécessaire à la transmission de connaissances. C’est aussi et surtout un lieu, qui fait partie du cycle « réseau-territoire-connaissances ». Il permet de diviser les distances nécessaires à transmettre des biens. Le relais assemble les notions d’énergie, de temps, et propose aussi la limite diurne/nocturne.
Saison: une saison marque un cycle temporel : les cultures reviennent par cycle, et suivent les saisons.
Spatiotemporalité: C’est l’espace et le temps. L’espace se construit à partir d’un monde, lequel s’est conçu à travers une culture, une langue. L’espace a une évolution très lente, dans le temps, et la spatiotemporalité est cette évolution. Elle est supérieure à la somme de l’histoire et de la géographie. Une ville se régénère sur elle-même en permanence, depuis parfois des millénaires. Les causes de ces réorganisations sont spatiotemporelles : des ressources peuvent y être utilisées, sur des longues périodes, et de nouvelles techniques venant d’autres villes ou d’autres régions, demandent de réorganiser régulièrement l’espace et de réadapter les méthodes. Cette instabilité apparente a en fait une régularité dans la spatiotemporalité.
Semaine: groupe de 7 jours, calé sur la lune et les planètes. C’est donc à la fois temporel, et spatial, même si les repères sont très lointains. Ces repères sont tout à fait visuels, car on peut observer les lunes depuis chez soi… Les jours de la semaine correspondent tous à des planètes du système solaire, dans notre calendrier. (Voir wikipedia).
Temps: Le temps est dans quatre dimensions importantes de notre vie : une correspondant au climat, une à l’écoulement des évènements, une à la musique, et une à la grammaire. Météo, durée d’une période, rythme, langage. Typiquement, le temps qu’il fait influence la nature de nos actions. Un système naturel important est logé dans ce simple mot.
Terre: c’est notre sol, car nous « cultivons » la terre (bien que parfois c’est de la roche). C’est aussi un signe de propriété et parfois la projection d’une personne : un paysan cultive sa terre. Parfois il en hérite. On entend aussi l’expression, « notre mère, terre nourricière ».
Mais c’est aussi le petit nom de notre planète. D’autres langues appellent par exemple cette planète « Earth ». Etant dans notre langue à la fois notre sol (qui nourrit), et notre planète, ce mot est une nuance de notre langage, selon que l’on parle de notre territoire ou de notre monde. On parle de la « terre nourricière », terme probablement équivalent à PanchaMama.
Terreau: C’est un ensemble de matières végétales, qui permettent de cultiver des plantes. Un terreau végétal est composé de matières variables, et il faut donc de bonnes connaissances pour choisir le bon terreau… Ce terme est d’ailleurs utilisé dans le domaine des connaissances : le terreau est un ensemble de petites connaissances qui permettent de cultiver un idée.
Territoire: Chaque terrien a un territoire. Le terme de territoire est issu de l’écologie. Dans cette discipline, il défini la portion de l’espace dans laquelle un individu, n’importe quel animal ou végétal, peut vivre. Ceci peut être pris comme le signe de notre véritable nature, celle de mammifère, et comme le signe de notre relation avec le milieu terrestre. Le territoire est seulement une partie de notre monde personnel, lequel possède aussi un imaginaire, des sentiments, des souvenirs.
Terrien: Le terrien est l’habitant de la terre. Il n’est pas seulement l’humain, mais aussi toute espèce végétale ou animale.
Terroir: Le terroir est un ensemble cohérent venant du milieu naturel (reliefs, végétations, hydrographie, latitude, longitude), sur lequel un peuplement a été développé. De ces données de base, la production de biens est développée (alimentation, batiments, vêtements,…). L’adaptation à l’influence d’autres inventions est un facteur de stabilité et de continuité temporelle de l’équilibre du terroir. Un bassin abrite plusieurs terroirs.
Santé – Anatomie – Géomorphologie
Administrer: En médecine, on administre un médicament ou un soin. On peut aussi administrer une zone géographique, par exemple un pays.
Alchimie: C’est un mot qui désigne la recherche de nouvelles propriétés dans les substances de base : eau – terre – air – feu, par transformation (par exemple via les alambics). Cette recherche a conduit à des connaissances en herboristerie, ainsi qu’en chimie. Le mot alchimie, en Moyen Egyptien, fait référence à la terre noire, alluviale, de l’Egypte. Par extension, ce mot désigne l’Egypte, par association des personnes avec une terre. D’autres mots viennent de la langue arabe, et sont liés à une médecine douce liée au sol : alambic, almanach…
Aliénation: il est possible d’être aliéné à un lieu. Pour causes professionnelles, pour causes relationnelles, le fait de vivre dans un endroit qui n’est pas conforme à ce que l’on veut, est un phénomène d’aliénation.
Almanach: En arabe, le « guide ». On a le guide du routard, le guide Michelin, aujourd’hui… Mais l’almanach, le guide, depuis des siècles, décrit la route à suivre au long des semaines et des mois. Ce livre vient de loin, mais selon les bassins, l’almanach a des nuances, liées aux changements de conditions (le décalage horaire).
Ame: une maison a une âme. Le domicile est un lieu auquel on s’associe (voir la définition de « domestiquer »). Ce type de vocable appartient au champs sémantique lié au monde. C’est ce type de terme, qui fait un monde, par rapport au terroir, ou au territoire, par exemple.
Artère: c’est au départ une partie de notre système sanguin. Ce sont les plus gros ‘conduits’. C’est aussi en urbanisme une voie de circulation. Cela permet d’amener l’idée de la vitalisation. Une artère bien irriguée, vitalise un organisme. Si elle est mal irriguée, ou encombrée, l’organisme est dévitalisé.
Appropriation: D’aucuns s’approprient l’espace qui correspond à leur territoire. Or, cet espace reste commun, ne serait-ce que pour la faune ou la flore y existant.
Bassin: un bassin est une partie de l’anatomie de beaucoup de mammifères. C’est une partie liée à la motricité des membres inférieurs. Un bassin est aussi ce qui délimite le ruissellement des eaux de pluie dans les différentes rivières. C’est enfin ce qui décrit un milieu pour une personne ou une population donnée : le bassin de vie, le bassin d’emploi.
Charpente: une maison est abritée par la charpente d’un toit. On dit aussi d’une personne que son ossature est sa charpente.
Capilarité: nom donné aux formes que prennent des canaux d’un fleuve ou d’une rivière, se croisant et se recroisant dans le bassin versant. Ce sont les chenaux, qui sont au bout de ce réseau hydrographique, qui lui-même a une forme d’arbre. Ce mot fait référence en anatomie, au système veineux.
Circulation: le sang circule dans les ramifications du système sanguin. Les automobiles circulent dans les artères du réseau de circulation.
Corps: une maison a un corps, un mammifère aussi, et les métiers peuvent s’organiser en corps de métiers. Chaque corps de métier a un monde, avec un jargons et des thèmes de discussions. Tout corps a normalement des membres, y compris les corps de métiers.
Coeur : le coeur est un relais dans le cycle de circulation du sang des mammifères. On parle aussi du coeur d’une ville.
Essence: fait partie des thèmes à priori liés aux soins alchimiques. Substance à la limite du liquide et du gazeux, contribue à soigner, à redonner la santé. Mais peut polluer l’air ambiant, si la dose est dépassée : le gaz s’évaporant peut intoxiquer.
Etat: Un état de santé correspond à la qualité du terrain de son organisme.
Feu: on connait l’expression « couper le feu ». Cela correspond à une technique de magnétiseur, qui est pratiquée en parallèle des techniques de soin officiel, par exemple en accompagnement du traitement des cancers. Le feu est un des principes de l’ether, il est équivalent à des sensations de chaleur, des sensations de brûlure.
Le feu est aussi ce qui se place au centre du foyer, où est brulé du bois.
Figure: La figure de la Terre est sa forme géométrique, dont le calcul est une tâche classique en géodésie.
Flore: La flore est variable selon les régions. C’est un aspect important d’un milieu de vie, car il caractérise un ensemble de paramètres, notamment l’altitude, la longitude et la latitude. La flore intestinale est un aspect important du terrain d’un individu. Un bon équilibre de santé passe par une bonne flore. Celle-ci est soignée efficacement par les plantes.
Hippocampe: C’est une partie du cerveau dans laquelle sont organisées les capacités de repérage, et de mémorisation spatiale. Cette partie est beaucoup plus développées chez les personnes utilisant peu les GPS. C’est aussi un animal marin mythologique, mi-cheval, mi-poisson. C’est enfin le nom d’une galaxie.
Hygiène: Un des grands progrès de la médecine a été l’amélioration de l’hygiène. Cela a eu de grosses répercussions au niveau de l’organisation des villes. L’organisation haussmanienne des villes a pour origine la nécessité de rendre les habitations et les rues à la « salubrité ».
Horizon: un horizon peut se situer dans le temps. Il peut se situer au sol : ce sont les fines couches qui élaborent un sol, année après année. Il y a là deux aspects (temps et espace). Enfin, l’horizon est dans le champs visuel. Il est à la fois la fin et le début des informations visualisées.
Langage: le langage est ce qui construit le monde. On peut concevoir ce que l’on comprend par le langage des autres, et on énonce clairement ce que l’on a bien su concevoir. On sait aussi que le langage est parfois un jargon, qui correspond à la vie d’un monde donné (le monde de la médecine a son propre jargon. Il a des mots communs avec le jargon de la géographie. On peut donc concevoir que la bonne santé est la condition d’un milieu de vie correct, et réciproquement).
Langue: une langue défini les échanges entre les personnes d’un peuple. Sa langue lui permet de parler. Les langues se regroupent par familles, mais ont une racine commune, le proto-langage. C’est un terme qui parle aussi de géomorphologie (une langue de terre à l’embouchure d’un fleuve). Pour finir, c’est un terme anatomique.
Latitude: zones découpage sur le plan horizontal de la planète. L’ancien mot pour latitude est « climat ». Ce mot a aussi la signification de « liberté ».
Liberté: selon l’adage, ma liberté se termine où commence la votre. Autant mentalement que physiquement, le monde que l’on conçoit s’arrête au niveau de la limite d’autres mondes, ceux des voisins.
La liberté se réajuste en permanence, avec les évolutions de son propre monde, et celles des mondes voisins. Ceci est vrai au niveau personnel, ou au niveau d’un collectif. Elle joue un grand rôle sur la santé.
La paix découle certainement de la liberté, comme définie ci-dessus. La paix universelle pourrait s’obtenir si toutes les inter-relations étaient régulées, apaisées, entre les mondes (mondes personnels, mondes collectifs, grands mondes) Cet état serait à tenir en équilibre dans la profondeur du temps.
Maison: Le mot maison est beaucoup employé en français, mais avec ses racines grecques ou latines. En ancien grec, maison se dit « Oikos ». Cela amène en français le préfixe « Eco » : « economie », « ecologie », « ecosystème ». En latin, latin se dit « domus » ». Cela donne les mots « domicile », « domestique », « domestiquer ». Le mot grec parle d’un ensemble dont on fait partie, le mot latin parle d’un lien à cet ensemble. Utiliser ces termes en français indique donc des liens et des ensembles. La maison est un terme utilisé en astrologie, dans le monde économique, dans le monde de la construction. Il est donc à plusieurs échelles.
Massif: un massif de montagne, comme un massif forestier, peut inspirer une oeuvre massive : peinture, livres, chants, légendes… On peut aussi y deviner des personnages massifs, les Géants. Enfin, un gabarit peut-être massif, quand on parle d’une personne.
Méridiens: terme utilisé en géographie, pour la terre, et aussi dans la médecine chinoise, pour le corps humain. La géographie a utilisé les mathématiques pour installer ses méridiens, la médecine a utilisé l’observation.
Mesure: terme lié à l’évaluation d’une distance (espace), à l’évaluation d’un poids (matière), et à la températion d’un caractère. C’est dans ce cas le synonyme de patience.
Membres: les corps ont des membres, et les corps de métiers aussi.
Nom: un lieu, une personne, un massif, une rivière, portent un nom. On a besoin d’identifier, pour localiser, y compris les personnes. De nombreux noms de famille sont issus d’un lieu, dont ils ont pu être propriétaire. Inversement, on peut attribuer à des massifs, des rivières, des plages, les qualités d’une personne, que l’on peut aimer ou ne pas aimer. Cela évoque des relations émotionnelles avec son milieu de vie. Celui-ci construit les individus.
Organisme: terme utilisé en médecine pour décrire l’ensemble du corps, avec toutes ses fonctions. Utilisé aussi en agriculture biodynamique, pour définir un terroir, dans son aspect organisationnel. C’est enfin un terme socio-administratif : ‘un organisme de gestion administrative).
Personne: un personne est un individu, du genre humain, mais sans identité réellement précisée. Ce terme a une connotation, il est plutôt neutre et témoigne normallement de respect. La personne n’a pas de genre, et en français, c’est la manière la mieux définie pour parler d’un individu en le liant avec tous les autres. Il transcende à la fois l’unicité, l’absence, la présence, l’existence, l’appartenance à tous,… Cela donnerait ‘mensch’ en allemand.
Pieds: les pieds sont à notre base. Autre individu sur pieds, c’est l’arbre. Les plantes ont un pied. Toute chose sur Terre a un pied, peut-être parce que nous avons le même sol.
Prénom: le prénom d’une personne fait partie du monde qu’elle se construit. Cette notion n’existe pas dans le territoire. Pourtant, un prénom peut rapprocher de la nature, ou de l’histoire : noms de fleurs (Véronique), nom liés à l’histoire (Romain)… (voir la liste de plantes médicinales) Cela apporte de subtiles références à une personne, dans le temps ou dans l’espace. Dans les peuples indo-américains, le prénom fait directement référence au milieu naturel, avec également une dimension liée au temps et au cosmos. Le prénom est changé à 7 ans environ, lorsque l’on connait le « caractère » de la personne.
Promenade: exercice physique et lieu à la fois.
Proportion: terme utilisé en anatomie pour évaluer le gabarit de quelqu’un. Il est utilisé également pour indiquer des mesures bien ajustées. Les proportions sont fondamentales pour comparer, dans le domaine des connaissances.
Ramification: un réseau possède des ramifications : circulation veineuse, automobile, eau. Les rivières ont des ramifications du même genre que les arbres, qui ont des racines. Les cycles qui passe par des racines demande une transformation de la matière, alors que le cycle qui ne passe pas par des racines demande des étapes et des relais. Le coeur est un relais à partir duquel se relance la circulation du sang, en circuit fermé pendant toute une vie.
Remède de bonne fame: remède de bonne réputation (« fame » vient de fameux). Origine probable de l’expression de « Remède de grand-mère ». Ce dernier terme peut avoir une connotation négative, alors que le sens d’origine est inverse. Voir cette définition de « Fame » dans l’Encyclopédie Universelle de Diderot. La réputation de certains remèdes était établie, par la sapience de certaines personnes, et surtout elle était géographique : un remède était fait avec des plantes, est en dépendance avec le milieu où l’on se trouve. Mais la réputation d’une personne est géographique aussi.
Résilience: un sol, comme une personne peuvent être résilient. C’est le fait de se régénérer après avoir subi des traumatismes. Pour une personne, ces traumatismes peuvent être moraux, ou physiques.
Roche-Mère: en géologie, c’est la roche la plus ancienne que l’on peut trouver sur les continents. Elle affleure en Bretagne et au Sud-Est des Iles Britanniques. Ce terme est relativement peu scientifique, et pourrait être une référence au terme de Terre-mère, de Mère-nature, ou de mère nourricière, proche de celui de Pancha Mamma de la mythologie des peuples amérindiens.
Sources: la source est là d’ou survient l’eau, qui sort de la roche. Elle très souvent indispensable aux activités d’exploitation : agriculture, industries de transformation.
On parle aussi de sources de connaissances, ce qui désigne le document ou la personne qui nous a permis de trouver des connaissances. La connaissance est-elle donc un élément de type aquatique, fondamental pour la vie.
Une bonne culture provient d’une bonne source, que ce soit sur le terrain réel ou sur le terrain de ses connaissances.
Stade: Lieu où l’on fait du sport. Terme médical concernant l’état de santé : « stade de convalescence ». Ancienne mesure de distance (Grèce).
Terrain: état général de l’organisme. Le diagnostic sert à évaluer l’état du terrain. Ce terme est utilisé dans le domaine physique, notamment pour le système digestif, mais il est pratique aussi de l’utiliser dans le domaine des connaissances. Un terrain de connaissances (le champs de compétences en font partie), donne une vision du monde qui a des conséquences directes sur l’usage que l’on en fait. D’où l’avantage de cultiver ce terrain, pour habiter un monde en correspondance, si ce n’est en harmonie, avec soi même (soit par adaptation, soit par déplacement géographique). Il est utile également d’habiter un monde en cohérence avec les autres mondes.
Univers: on a tous un univers personnel. Par rapport au monde, un univers a une part de mystère : un univers possède des zones d’ombres, des parts d’inconnu, des distances insurmontables. L’Univers est aussi bien sûr ce qui entoure la planète. Vu de la Terre, il nous sert pour faire les horoscopes et faire les calendriers. On doit tout de même s’y repérer.
Ville: Les hommes ont construit des villes en inventant l’agriculture, au moyen orient, et le lien entre les deux est organique. La ville est construite également sur une symbolique, suivant des rituels, et produit des limites (défense des greniers, surtout en cas de mauvaises recoltes chez les voisins). Hors de ses limites, la ville doit reconstituer à priori un lien avec la terre. Dans ce sens, l’agriculture urbaine, ou permaculture urbaine, est dans une logique très organique. Les jardins potagers collectifs ont ce rôle de lien multiple : entre les habitants, et entre la ville et sa terre. Le mot ville en français est issu du terme villae, qui est une maison en latin.
Alimentation
Assiette: en gastronomie, cela correspond à un ustensile pour manger. En géologie, en biomécanique, ce terme a une signification liée à la stabilité, à la platitude.
Carences: Les carences d’un sol, par une mauvaise culture répétitive, sur de longues années, peuvent apporter de mauvaises récoltes. Ces mauvaises récoltes apportent des privations, qui contribuent à déclencher des carences chez les individus. L’avantage des réseaux, est de permettre d’éviter les carences : les réeaux d’irrigation évitent les sécheresses, les réseaux de communication évitent les famines. Au pire des cas, les carences peuvent apportent des migrations, des guerres.
Casser la croûte: le premier homme qui a labouré le sol en a cassé la croûte. Cela a apporté un cycle de culture de céréales, avec lesquelles on peut faire du pain. Tous les ans, les agriculteurs recommencent, parfois avec une force considérable. Cela s’appelle l’appétit. Les hommes au grand appétit ont inventé des outils fantastiques pour casser la croûte et nourrir les hommes à profusion.
Moulin: le moulin est une machine qui transforme l’énergie de l’eau en force, en passant par un mécanisme de rouages. Le proverbe « apporter de l’eau au moulin » décrit le fait d’apporter des connaissances à quelqu’un, pour que les rouages de ses réflexions continuent à fonctionner, et apportent éventuellement de nouvelles connaissances. On voit ici un mécanisme de transformation de la parole en connaissances.
Provisions: la nature a-t-elle profusion de ressources ? Cela demande de prévoir les cycles, surtout en agriculture. Il faut pour y faire face, faire provision de ressources dont on aura besoin. Les abeilles, à l’automne, font provision de miel pour l’Hiver.
Prendre un bain de soleil: Expression liée à la technique de farniente (« ne rien faire », en italien), qui est parfois thérapeutique, comme dans des thermes, et qui demande le beau temps.
Prendre un bol d’air: Expression populaire qui allie de manière métaphorique, l’hygiène personnelle, le bien être, le nourissement, et la « qualité » d’un endroit géographiquement localisé. Il existe des lieux spécifiquement éprouvés pour cette action. Par exemple, une promenade est un lieu très indiqué pour prendre un bol d’air.
Relief: se dit de provisions ou d’un repas, dont il ne reste plus grand chose. Ceci est peut-être à mettre en rapport avec la notion d’aridité : un sol mal exploité laisse une terre sans végétation. On a l’exemple du Dust Bowl au Etats-Unis, ou de la latérite. Ce terme est cependant plutôt péjoratif dans ce sens.
Musique – Arts
Balade: Morceau de musique – promenade.
Composer: Une fleuriste compose un bouquet, un jardinier compose son jardin. Un agriculteur compose un paysage. Une communauté compose un terroir. La musicalité peut affleurer d’une organisation harmonique des éléments.
Harmoniser: Mettre en cohérence, accorder. Le temps est intégré dans le déroulement des phénomènes. Harmoniser apporte des moments de grâce.
Le bruit du monde: Le monde peut être une musique, un bruit, un vacarme. Au pire des cas, c’est le fracas. Dans ce cas là , c’est une guerre. Dans certaines régions de la planète, la musique du monde est celle que font les éléments, naturellement. Il existe ainsi des relations directes : cette oeuvre d’art propose directement de la musique, avec le vent et les vagues. En langue originale, Rock veut dire Rocher.
Oeuvre: oeuvrer, dans un vieil usage, signifie travailler, surtout dans le monde rural. Le travail du monde rural donne des paysages, et le terme d’oeuvre existe aussi dans le monde de l’art pour désigner une représentation artistique. Lesquelles représentations peuvent d’ailleurs concerner des paysages… L’aspect intellectuel d’une oeuvre, sa conception, n’existe pas sans cette compréhesion du mot oeuvre. Le paysage a des racines culturelles, et les artistes apportent le reflet de leur culture.
Pigment: la peinture se fait avec le pigment de la roche. Notre peau a aussi un pigment.
Sol: beaucoup de partitions en musique sont basées sur la clé de sol. Coté agro-écologie, le sol est aussi une base, et une clé : le sol se nourrit par le renouvellement des matières organiques, et cela garanti une bonne culture. Même si la ressemblance est phonétique, plus que sémantique, il se trouve que soigner le sol est la solution de l’agro-écologie, et cela permet d’apporter une solution à différents problèmes : santé publique, milieu de vie, rythme de vie. Soigner le sol apporte une bonne biodiversité, et les oiseaux y amènent une harmonie. On peut écouter un concert d’oiseaux tous les jours, partout et à toute heure. Ce concert change, parait-il, si l’on change de pays.
* Repères :
Frédéric Lenoir: Guérir le Monde
Bergerie Nationale: Dessine moi un paysage bio (Paysages et agricultures biologiques en Europe) – Visualiser le film vidéo en bas de la page
Dictons: Prévoir le temps à l’aide des dictons. Mélange de notions de météo locale, de poésie, de sapience.
Les coulisses de la science: La permaculture
Encyclopédie en ligne de Diderot et d’Alembert ; Discours d’introduction: ce texte de 1751 parle de l’agriculture et de la médecine, comme des activités très proches l’une de l’autre.
Peintures: Petites histoires sur les matières premières
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