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  • Le Monde et la santé

    La terre contient beaucoup de substances qui nous concernent. L’agriculture biologique accède aujourd’hui à l’idée de soigner la terre, par l’utilisation de plantes et de techniques appropriées, en améliorant le sol. Elle peut aussi soigner les individus, par une alimentation équilibrée.

    Cette idée a pu être connue dans le passé, et  se matérialiser par une sapience, organisée autour des questions de santé liée aux milieux de vie (voir définition sur Wikipedia). On peut aussi l’appeler le sens commun. Elle se  retrouve aujourd’hui autour des philosophies asiatiques (fengshui, reiki), et des techniques liées à celles-ci. Mais elle développe encore ses racines en Europe, par exemple par la géobiologie (pour les habitations), la permaculture (pour les potagers) ou l’agriculture biodynamique (pour les grandes exploitations en bio), et elle propose des méthodes.

    L’avantage de ces méthodes, qu’elles soient asiatiques, ou non, est aussi de donner une cohérence générale à la lecture du monde et à son équilibre, depuis sa propre santé jusqu’à son interdépendance avec son milieu de vie et avec d’autres individus. Et s’il n’est pas nécessaire de tout connaitre, il est important de comprendre cela, car cela aide à envisager ce qui nous relie à la Terre. Le langage crée le monde, et le choix des mots est important.

    Même dans notre langue, cette capacité à lier toutes ces notions est existante, et cela lui permet potentiellement de dépasser des écueils qu’elle a du mal à concevoir, alors que d’autres peuples les contournent peut-être plus facilement (scandinavie, ou langues anglos-saxones, par exemple). En explorant notre vocabulaire, on peut détecter un lien, finement tissé, entre la culture, la médecine, et les éléments naturels. Il faut simplement exhumer certains mots ou les voir sous un angle légèrement différent. Revisiter l’anglais, dont une famille de mots vient de l’ancien français, plutôt normand, est à ce titre très utile.

    Ce vocabulaire est « holistique » (car il englobe plusieurs domaines de perception, ce qui donne à un mot la capacité de lier plusieurs champs de pensée, sans séparation), et « spatiotemporel », car l’espace et le temps y sont vécus ensemble, sans dichotomie mais dans le cadre de « cycles ». Ces méthodes transparaissent par exemple dans la pratique du tourisme doux, qui permet d’entretenir sa santé de manière autonome et active, et appuie en même temps le développement de produits locaux. Cela affleure aussi dans les contes, qui nous dessinent des liens insoupçonnés entre nous et le milieu naturel.

    Finalement, cela permet au fil des années d’avoir un équilibre, et cela pourrait se traduire par « développement durable ».

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    Vocabulaire de géographie organique et spatiotemporelle

    Les sites indiqués sur cette carte, participent à construire ou entretenir consciemment un lien entre milieu de vie, santé, alimentation, et culture.

    Temps – Milieu de vie – Connaissances

    Arbre: un arbre est un végétal, auquel nos vies sont associées. Dans la langue française, c’est aussi une allégorie qui sert à la fois pour les personnes (arbres généalogiques), et pour les connaissances (au moyen-âge, un livre était comparé à un arbre, les chapitres étant des branches). L’arbre nous apporte de la nourriture par l’arboriculture, et en France, est un matériau de chauffage. Dans d’autres cultures (scandinavie, Usa, Canada), c’est aussi un matériau de construction.

    Association: Une personne se construit son territoire en s’associant à un lieu. Il y a ici une notion de choix, qui est motivé par le goût, la commodité. L’association permet une construction sereine et positive de son milieu de vie. Cette association est celle de son « monde » avec celle de son territoire.

    Atmosphère: c’est la partie de l’air autour de la Terre, qui va jusque 120 km d’altitude environ. L’atmosphère est aussi utilisée dans le sens de quelque chose que l’on ressent lors de la réunion de plusieurs personnes.

    Carrière: lieu d’exploitation de la roche. L’exploitation d’une carrière conduit à la construction de maisons, donc de villages, donc de villes. Une carrière et aussi une manière d’exploiter sa situation, dans le but de construire le monde. On fait d’ailleurs carrière dans sa matière favorite. En médecine, les « cachets » sont faits avec pour base de la matière calcaire.

    Champs:  C’est une petite partie de terrain. Egalement une partie de ses connaissances : champs de connaissances, champs de culture, champs sémantique.

    Climat: Le climat c’est la météo générale sur notre planète. C’est aussi l’ancien mot pour les latitudes. Peut être synonyme d’atmosphère pour qualifier la qualité d’une ambiance entre des personnes, dans une situation donnée. En médecine, on parle de climatologie, par exemple dans la médecine de curistes.

    Communauté: plusieurs mondes donnent une communauté. Une communauté partage un milieu de vie, et s’inscrit dans un terroir. Elle peut se caractériser sur le terrain par la construction d’un hameau. Une communauté plus large peut donner un village. Une ville abrite plusieurs communautés, en général.

    Corps: le corps est la partie charnelle d’un individu. C’est aussi la partie solide d’une maison. C’est aussi un mot qui désigne un groupe professionnel (corps de métier).

    Culture: la culture est acceptée dans le sens d’apprentissage (avoir une culture personnelle), et aussi dans le sens d’exploitation (cultiver un champs). Le point commun est l’organisation de connaissances, ou d’éléments matériels donnés.

    Cycle: De nombreux cycles permettent de lire le monde, et cela donne une autre appréciation du temps, mais aussi de l’espace. Le cycle des saisons, à priori calqué sur le soleil et la lune, rythme l’année, et joue sur le climat.

    Domaine: c’est un périmètre de connaissances favorites. C’est aussi une portion de terrain que l’on a acquise, organisée et cultivée. Le terme fonctionne de la même manière dans les deux sens.

    Domestiquer: vient du latin « domos », la maison. Les animaux domestiques font partie de la maison, et ce sont parfois des animaux de compagnie, des animaux de bat, des animaux de trait… Le terme domestiquer associe, contrairement au terme exploiter (avec son préfixe ‘ex’), qui n’associe pas.

    Echelle: c’est une drôle de chose de se dire qu’une carte dessine la terre vue du haut… les hommes sont tous montés en haut d’une colline. Un jour ils ont peut-être dessiné ce qu’ils voyaient depuis cette colline, pour garder cela sur un document et s’éviter de revenir trop souvent. Plus la colline est haute, plus les objets sont petits. L’échelle a peut-être remplacé la colline dans le vocabulaire… En tout cas, les cartographes ont eu besoin de construire des tours de visée pour repérer les points de repères sur le terrain. Mais on dit d’une carte vue de très haut, qu’elle est à petite échelle.

    Etape: Un trajet se fait dans le temps, par étapes, et dans l’espace, par des relais. L’étape est le pendant temporel, du mot « relais » dans la géographie de la spatiotemporalité.

    Ether: Relie les quatre éléments : l’eau, la terre, l’air,le feu. C’est aussi un composé organique qui relie le carbone et l’oxygène, qui est utilisé sous forme liquide, et parfois n’est pas très bon pour la santé (selon les doses).

    Exploiter: un domaine forestier, exploite, et pour cela organise l’extraction d’arbres venant du milieu naturel. Une bonne organisation, qui respecte les conditions locales, perpétue le système dans son ensemble. Exploiter en structurant et en organisant est donc bénéfique. Une bonne exploitation est synonyme de culture, alors qu’une mauvaise exploitation est synonyme de destruction. Une mauvaise organisation va avoir pour effet de dégrader le milieu. Par extension, le terme de culture est un résultat d’une exploitation, visant à l’organisation : cultiver la terre, cultiver des connaissances, signifie organiser un terrain (cf la signification de terrain dans la partie santé).

    Forêt: Une forêt est le poumon d’un bassin versant. C’est un lieu de vie, ou un lieu d’exploitation, selon qu’on y habite ou que l’on en extraie des arbres. On parle aussi de forêts de connaissances, lorsqu’une personne en possède de nombreuses. Les livres ayant été conçus sur le principe d’arbres, une forêt de connaissances correspond à  beaucoup de livres.

    Foyer: un foyer est un réceptacle pour un feu. C’est aussi une unité statistique. C’est également une image pour parler d’une maison avec ses habitants.

    Frontière: chaque monde a ses limites, qui sont parfois matérialisées sur le terrain. Une frontière est relative, elle est souvent remise en question, à géographie variable. Des frontières collectives, celles de nations, peuvent concerner un grand nombre de personnes en même temps (des deux cotés de la frontière). Le milieu naturel porte beaucoup de frontières, par exemple les cours d’eau et les reliefs. La distance est elle aussi porteuse de frontières.

    Gabarit: modèle permettant de reproduire une mesure. Terme utilisé dans le bâtiment, dans le domaine de l’alimentation, mais aussi en médecine : permet d’évaluer les proportions d’une personne.

    Germer: comme une plante, une idée peut germer. Comme les plantes, les idées en germe peuvent être phagocytées par d’autres.

    Géobiologie: comparable au Feng shui chinois, c’est une science qui étudie les habitations, et qui est héritée de la culture païenne en Europe. Intermédiaire entre la géographie, la biologie, la géologie, et la médécine. Le principe de la géobiologie est surtout de garder un bon équilibre. Elle s’appuie fondamentalement sur la connaissance des mouvements telluriques pour interpréter des sensations que nous vivons, ainsi que les autres terriens.

    Individu: en écologie, toute plante ou animal étudiée de façon isolée, est un individu. Pour les hommes, ce mot est également valable. Un individu a une identité, et il change de rôle en se déplaçant dans l’espace, et dans le temps. Une personne sera enseignante pendant les heures ouvrables, puis père de famille en fin d’après midi, puis membre d’un club de belote en début de soirée. Les lieux et les rôles changent alors que le temps progresse. Mais dans la réalité, un individu est aussi dans un organisme. Il existe des échanges, bénéfiques ou néfastes. Cet ensemble de mouvements et d’échanges a des répercussions sur son territoire, sur ses congénères plus ou moins proches, sur ses compagnons faunistiques ou floristiques.

    Interdépendance: tous les individus d’un terrain donné sont interdépendants. Chaque individu possède un territoire, mais il existe des communs, comme le sol. Celui-ci, même pour l’humain, défini la qualité organique de sa future alimentation.

    Jardin: chacun cultive son jardin. C’est un pré carré de petites choses que l’on aime connaitre et entretenir. On peut aussi cultiver un jardin pour de vrai, et les deux choses entrent dans le domaine des loisirs.

    Livre: le mot livre vient du mot « Liber », qui est la surface entre le tronc et l’écorce d’un arbre. De même, un livre était pensé et rédigé comme un arbre. La pensée était donc « végétale », avec des branches et un tronc commun. Les premiers livres ont peut-être été écrits sur des écorces d’arbres, mais le papier est en tout cas fait avec du bois. Les papyrus sont aussi le résultat de transformation d’une plante en surface écrivable. Des livres ont pu être aussi sur des peaux, les parchemins. Ce sont des volumes, mais la peau est bientôt restée le cuir des couvertures des grands livres.

    Matière: une matière est un substance organique. Elle est légèrement transformée par la force des éléments, notamment le feu. Dans notre langue, c’est aussi une technique particulière, que l’on étudie : les maths, la grammaire. La connaissance est donc lue comme le résultat de réflexions construites (axiomes mathématiques, règles de grammaire). Dans les arts, ou dans l’économie de secteur 1, on parle de matière « première » pour désigner un élément directement issu de la terre (végétal ou minéral).

    Migration: Une migration vise à modifier son territoire. Pour une personne, cela est probablement activé par sa culture, par le contenu et l’organisation de ses connaissances. La qualité de la source est à ce stade un élément prépondérant, permettant de se projeter en imagination vers un autre territoire personnel.

    Milieu naturel: Le milieu naturel est l’ensemble des conditions, géologiques, atmosphériques, écologiques, dans lesquelles habite l’homme.
    Notre civilisation tente au maximum de se libérer de ce milieu, mais tsunamis et autres tremblements de terre, nous rappellent régulièrement sa présence.
    Le milieu a aussi un connotation terrienne, puisque la sécurité n’est pas entièrement garantie. Le milieu naturel est ouvert aux intempéries, aux évènements géologiques, à la cohabitation avec la faune (dans les régions de montagne, le loup).

    Monde:  Le monde englobe le terme de territoire, avec en plus des notions de sentiments, de parentèle, de voisinage, de saisons, de temporalité. Un monde est construit par les connaissances que l’on possède.  Une culture personnelle donnée va se projeter dans le terrain, et se matérialiser par un territoire correspondant. Celles-ci deviendront donc un territoire. Pour cette raison, la culture que l’on a, a des répercussions sur le terrain dans lequel on vit.

    Le monde est un terme qui est aussi utilisé dans un sens général, pour englober une communauté. Cela peut donc désigner un domaine professionnel par exemple, qui contruit un collectif (le monde de la santé, le monde de l’agriculture)… Il existe donc un nombre important des mondes différents, même sur notre planète.

    Par ailleurs, le monde a aussi une profondeur historique qui contribue à rassurer, ou qui peut posséder des couches de traumatismes : les guerres laissent des traces dans l’éducation et sont transmises dans les mémoires. Le territoire, de son coté, a un coté écologique, qui nous rattache au mammifère que nous sommes.

    Pays: du latin Pagus. Le pagus était une organisation très précise, qui représentait une très grande surface. D’origine païenne et gallo-romaine, la structure du pagus avait probablement la taille d’un bassin versant, ou d’une vallée. Ce critère de division permet de garder une cohérence au niveau de l’écosystème, et donc une complémentarité dans les essences et dans la faune. Dans le langage familier, un paysan est nommé un ‘pagus’.

    Paysage: le paysage est construit par la culture. Il y a le paysage réel, qui est le résultat d’une culture par le paysan. Il y a aussi le paysage de connaissances, qui est le résultat de notre propre culture. Le second défini probablement le premier. Un paysage de connaissance est un paysage qui peut être commun à plusieurs personnes.

    Paysan: personne cultivant la terre. Le paysan est lui-même une personne cutlivée et très à l’écoute des évolutions de l’état du terrain qu’il exploite. Optionnellement il organise un collectif de personnes travaillant avec lui, un cheptel d’animaux domestiques,…

    Peuplement: En anglais : settlement. C’est une zone habitée, qui a évolué dans le temps, parfois depuis 6 ou 7000 ans. Le lieu d’origine peut se déplacer d’une dizaine ou d’une centaine de mètres, mais le nom est souvent identique. Un peuplement plonge ses racines dans la préhistoire, et aujourd’hui continue à évoluer. Il s’agit de villes ou de hameaux ayant perduré dans le temps. Le peuplement a notamment une capacité à gérer les réseaux, en proposant une cohésion avec les lieux de vie. Ces lieux de vie sont en principe alimentés de manière cohérente en ressources nécessaires, par exemple l’eau, la nourriture…

    Permaculture: c’est une technique très récente d’agriculture, élaborée en Australie. Elle compose entre les espèces pour permettre à celles-ci de s’auto-réguler, sans employer de substances additives. Le sol est ainsi amélioré au fil des ans, et pour ainsi dire soigné lorsqu’il ne donnait plus un bon rendement. Le rendement est important, et la taille des exploitations permet d’appliquer cette technique y compris dans les villes.

    Point de vue: c’est une belle vue, et c’est aussi une sensation. Chaque personne a un point de vue différent, et se construit un monde différent. Dans un paysage de connaissances, il existe plusieurs points de vue. On conçoit ainsi que le but des échanges entre personnes est de se faire une route en commun dans le monde des connaissances.

    Prairie: La prairie est d’une part un mot issu de l’écologie, qui résume un écosystème arrosée par l’eau de pluie et à priori sans réseau hydrologique important, basé sur une végétation herbacée, avec insectes, rongeurs, petite faune, et flore adaptée. C’est aussi un mot des nations d’Amérique du Nord, désignant leur espace de vie. On voit là une relation entre l’écologie et la géographie : l’habitant d’amérique de nord vit sur un territoire, qui est en même temps un écosystème en tant que tel. On peut donc en déduire qu’il fait partie de cet écosystème, ou encore que cet écosystème est son milieu de vie.

    Puiser: Un nouveau terme faisant le lien allégorique entre connaissances personnelles et monde naturel : on peut puiser dans ses connaissances, comme à la source d’une rivière. Cela demande cependant un effort. Certains préfèrent l’effort cérébral, d’autres l’effort physique, par facilité, par commodité, par capacités physiques…

    Racines: les mots ont des racines. En effet, les mots ont parfois des origines géographiques éloignées, mais une utilité spécifique leur a donné la possibilité de se répandre spatialement. Chaque individu (arbre, mammifère) a aussi des racines. Dans le cas d’un mammifère, ce terme de racine est une image, qui correspond au terme de « l’arbre généalogique », construit pour dessiner la paternité et la maternité d’un individu.

    Relais: C’est l’élément nécessaire à la transmission de connaissances. C’est aussi et surtout un lieu, qui fait partie du cycle « réseau-territoire-connaissances ». Il permet de diviser les distances nécessaires à transmettre des biens. Le relais assemble les notions d’énergie, de temps, et propose aussi la limite diurne/nocturne.

    Saison: une saison marque un cycle temporel : les cultures reviennent par cycle, et suivent les saisons.

    Spatiotemporalité: C’est l’espace et le temps. L’espace se construit à partir d’un monde, lequel s’est conçu à travers une culture, une langue. L’espace a une évolution très lente, dans le temps, et la spatiotemporalité est cette évolution. Elle est supérieure à la somme de l’histoire et de la géographie. Une ville se régénère sur elle-même en permanence, depuis parfois des millénaires. Les causes de ces réorganisations sont spatiotemporelles : des ressources peuvent y être utilisées, sur des longues périodes, et de nouvelles techniques venant d’autres villes ou d’autres régions, demandent de réorganiser régulièrement l’espace et de réadapter les méthodes. Cette instabilité apparente a en fait une régularité dans la spatiotemporalité.

    Semaine: groupe de 7 jours, calé sur la lune et les planètes. C’est donc à la fois temporel, et spatial, même si les repères sont très lointains. Ces repères sont tout à fait visuels, car on peut observer les lunes depuis chez soi… Les jours de la semaine correspondent tous à des planètes du système solaire, dans notre calendrier. (Voir wikipedia).

    Temps: Le temps est dans quatre dimensions importantes de notre vie : une correspondant au climat, une à l’écoulement des évènements, une à la musique, et une à la grammaire. Météo, durée d’une période, rythme, langage.  Typiquement, le temps qu’il fait influence la nature de nos actions. Un système naturel important est logé dans ce simple mot.

    Terre: c’est notre sol, car nous « cultivons » la terre (bien que parfois c’est de la roche). C’est aussi un signe de propriété et parfois la projection d’une personne : un paysan cultive sa terre. Parfois il en hérite. On entend aussi l’expression, « notre mère, terre nourricière ».

    Mais c’est aussi le petit nom de notre planète. D’autres langues appellent par exemple cette planète « Earth ». Etant dans notre langue à la fois notre sol (qui nourrit), et notre planète, ce mot est une nuance de notre langage, selon que l’on parle de notre territoire ou  de notre monde. On parle de la « terre nourricière », terme probablement équivalent à PanchaMama.

    Terreau: C’est un ensemble de matières végétales, qui permettent de cultiver des plantes. Un terreau végétal est composé de matières variables, et il faut donc de bonnes connaissances pour choisir le bon terreau… Ce terme est d’ailleurs utilisé dans le domaine des connaissances : le terreau est un ensemble de petites connaissances qui permettent de cultiver un idée.

    Territoire: Chaque terrien a un territoire. Le terme de territoire est issu de l’écologie. Dans cette discipline, il défini la portion de l’espace dans laquelle un individu, n’importe quel animal ou végétal, peut vivre. Ceci peut être pris comme le signe de notre véritable nature, celle de mammifère, et comme le signe de notre relation avec le milieu terrestre. Le territoire est seulement une partie de notre monde personnel, lequel possède aussi un imaginaire, des sentiments, des souvenirs.

    Terrien: Le terrien est l’habitant de la terre. Il n’est pas seulement l’humain, mais aussi toute espèce végétale ou animale.

    Terroir: Le terroir est un ensemble cohérent venant du milieu naturel (reliefs, végétations, hydrographie, latitude, longitude), sur lequel un peuplement a été développé. De ces données de base, la production de biens est développée (alimentation, batiments, vêtements,…). L’adaptation à l’influence d’autres inventions est un facteur de stabilité et de continuité temporelle de l’équilibre du terroir. Un bassin abrite plusieurs terroirs.

    Santé – Anatomie – Géomorphologie

    Administrer: En médecine, on administre un médicament ou un soin. On peut aussi administrer une zone géographique, par exemple un pays.

    Alchimie: C’est un mot qui désigne la recherche de nouvelles propriétés dans les substances de base : eau – terre – air – feu, par transformation (par exemple via les alambics). Cette recherche a conduit à des connaissances en herboristerie, ainsi qu’en chimie. Le mot alchimie, en Moyen Egyptien, fait référence à la terre noire, alluviale, de l’Egypte. Par extension, ce mot désigne l’Egypte, par association des personnes avec une terre. D’autres mots viennent de la langue arabe, et sont liés à une médecine douce liée au sol : alambic, almanach…

    Aliénation: il est possible d’être aliéné à un lieu. Pour causes professionnelles, pour causes relationnelles, le fait de vivre dans un endroit qui n’est pas conforme à ce que l’on veut, est un phénomène d’aliénation.

    Almanach: En arabe, le « guide ». On a le guide du routard, le guide Michelin, aujourd’hui… Mais l’almanach, le guide, depuis des siècles, décrit la route à suivre au long des semaines et des mois. Ce livre vient de loin, mais selon les bassins, l’almanach a des nuances, liées aux changements de conditions (le décalage horaire).

    Ame: une maison a une âme. Le domicile est un lieu auquel on s’associe (voir la définition de « domestiquer »). Ce type de vocable appartient au champs sémantique lié au monde. C’est ce type de terme, qui fait un monde, par rapport au terroir, ou au territoire, par exemple.

    Artère: c’est au départ une partie de notre système sanguin. Ce sont les plus gros ‘conduits’. C’est aussi en urbanisme une voie de circulation. Cela permet d’amener l’idée de la vitalisation. Une artère bien irriguée, vitalise un organisme. Si elle est mal irriguée, ou encombrée, l’organisme est dévitalisé.

    Appropriation: D’aucuns s’approprient l’espace qui correspond à leur territoire. Or, cet espace reste commun, ne serait-ce que pour la faune ou la flore y existant.

    Bassin: un bassin est une partie de l’anatomie de beaucoup de mammifères. C’est une partie liée à la motricité des membres inférieurs. Un bassin est aussi ce qui délimite le ruissellement des eaux de pluie dans les différentes rivières. C’est enfin ce qui décrit un milieu pour une personne ou une population donnée : le bassin de vie, le bassin d’emploi.

    Charpente: une maison est abritée par la charpente d’un toit. On dit aussi d’une personne que son ossature est sa charpente.

    Capilarité: nom donné aux formes que prennent des canaux d’un fleuve ou d’une rivière, se croisant et se recroisant dans le bassin versant. Ce sont les chenaux, qui sont au bout de ce réseau hydrographique, qui lui-même a une forme d’arbre. Ce mot fait référence en anatomie, au système veineux.

    Circulation: le sang circule dans les ramifications du système sanguin. Les automobiles circulent dans les artères du réseau de circulation.

    Corps: une maison a un corps, un mammifère aussi, et les métiers peuvent s’organiser en corps de métiers. Chaque corps de métier a un monde, avec un jargons et des thèmes de discussions. Tout corps a normalement des membres, y compris les corps de métiers.

    Coeur : le coeur est un relais dans le cycle de circulation du sang des mammifères. On parle aussi du coeur d’une ville.

    Essence: fait partie des thèmes à priori liés aux soins alchimiques. Substance à la limite du liquide et du gazeux, contribue à soigner, à redonner la santé. Mais peut polluer l’air ambiant, si la dose est dépassée : le gaz s’évaporant peut intoxiquer.

    Etat: Un état de santé correspond à la qualité du terrain de son organisme.

    Feu: on connait l’expression « couper le feu ». Cela correspond à une technique de magnétiseur, qui est pratiquée en parallèle des techniques de soin officiel, par exemple en accompagnement du traitement des cancers. Le feu est un des principes de l’ether, il est équivalent à des sensations de chaleur, des sensations de brûlure.

    Le feu est aussi ce qui se place au centre du foyer, où est brulé du bois.

    Figure: La figure de la Terre est sa forme géométrique, dont le calcul est une tâche classique en géodésie.

    Flore: La flore est variable selon les régions. C’est un aspect important d’un milieu de vie, car il caractérise un ensemble de paramètres, notamment l’altitude, la longitude et la latitude. La flore intestinale est un aspect important du terrain d’un individu. Un bon équilibre de santé passe par une bonne flore. Celle-ci est soignée efficacement par les plantes.

    Hippocampe: C’est une partie du cerveau dans laquelle sont organisées les capacités de repérage, et de mémorisation spatiale. Cette partie est beaucoup plus développées chez les personnes utilisant peu les GPS. C’est aussi un animal marin mythologique, mi-cheval, mi-poisson. C’est enfin le nom d’une galaxie.

    Hygiène: Un des grands progrès de la médecine a été l’amélioration de l’hygiène. Cela a eu de grosses répercussions au niveau de l’organisation des villes. L’organisation haussmanienne des villes a pour origine la nécessité de rendre les habitations et les rues à la « salubrité ».

    Horizon: un horizon peut se situer dans le temps. Il peut se situer au sol : ce sont les fines couches qui élaborent un sol, année après année. Il y a là deux aspects (temps et espace). Enfin, l’horizon est dans le champs visuel. Il est à la fois la fin et le début des informations visualisées.

    Langage: le langage est ce qui construit le monde. On peut concevoir ce que l’on comprend par le langage des autres, et on énonce clairement ce que l’on a bien su concevoir. On sait aussi que le langage est parfois un jargon, qui correspond à la vie d’un monde donné (le monde de la médecine a son propre jargon. Il a des mots communs avec le jargon de la géographie. On peut donc concevoir que la bonne santé est la condition d’un milieu de vie correct, et réciproquement).

    Langue: une langue défini les échanges entre les personnes d’un peuple. Sa langue lui permet de parler. Les langues se regroupent par familles, mais ont une racine commune, le proto-langage. C’est un terme qui parle aussi de géomorphologie (une langue de terre à l’embouchure d’un fleuve). Pour finir, c’est un terme anatomique.

    Latitude: zones découpage sur le plan horizontal de la planète. L’ancien mot pour latitude est « climat ». Ce mot a aussi la signification de « liberté ».

    Liberté: selon l’adage, ma liberté se termine où commence la votre. Autant mentalement que physiquement, le monde que l’on conçoit s’arrête au niveau de la limite d’autres mondes, ceux des voisins.
    La liberté se réajuste en permanence, avec les évolutions de son propre monde, et celles des mondes voisins. Ceci est vrai au niveau personnel, ou au niveau d’un collectif. Elle joue un grand rôle sur la santé.
    La paix découle certainement de la liberté, comme définie ci-dessus. La paix universelle pourrait s’obtenir si toutes les inter-relations étaient régulées, apaisées, entre les mondes (mondes personnels, mondes collectifs, grands mondes) Cet état serait à tenir en équilibre dans la profondeur du temps.

    Maison: Le mot maison est beaucoup employé en français, mais avec ses racines grecques ou latines. En ancien grec, maison se dit « Oikos ». Cela amène en français le préfixe « Eco » : « economie », « ecologie », « ecosystème ». En latin, latin se dit « domus » ». Cela donne les mots « domicile », « domestique », « domestiquer ». Le mot grec parle d’un ensemble dont on fait partie, le mot latin parle d’un lien à cet ensemble. Utiliser ces termes en français indique donc des liens et des ensembles. La maison est un terme utilisé en astrologie, dans le monde économique, dans le monde de la construction. Il est donc à plusieurs échelles.

    Massif: un massif de montagne, comme un massif forestier, peut inspirer une oeuvre massive : peinture, livres, chants, légendes… On peut aussi y deviner des personnages massifs, les Géants. Enfin, un gabarit peut-être massif, quand on parle d’une personne.

    Méridiens: terme utilisé en géographie, pour la terre, et aussi dans la médecine chinoise, pour le corps humain. La géographie a utilisé les mathématiques pour installer ses méridiens, la médecine a utilisé l’observation.

    Mesure: terme lié à l’évaluation d’une distance (espace), à l’évaluation d’un poids (matière), et à la températion d’un caractère. C’est dans ce cas le synonyme de patience.

    Membres: les corps ont des membres, et les corps de métiers aussi.

    Nom: un lieu, une personne, un massif, une rivière, portent un nom. On a besoin d’identifier, pour localiser, y compris les personnes. De nombreux noms de famille sont issus d’un lieu, dont ils ont pu être propriétaire. Inversement, on peut attribuer à des massifs, des rivières, des plages, les qualités d’une personne, que l’on peut aimer ou ne pas aimer. Cela évoque des relations émotionnelles avec son milieu de vie. Celui-ci construit les individus.

    Organisme: terme utilisé en médecine pour décrire l’ensemble du corps, avec toutes ses fonctions. Utilisé aussi en agriculture biodynamique, pour définir un terroir, dans son aspect organisationnel. C’est enfin un terme socio-administratif : ‘un organisme de gestion administrative).

    Personne: un personne est un individu, du genre humain, mais sans identité réellement précisée. Ce terme a une connotation, il est plutôt neutre et témoigne normallement de respect. La personne n’a pas de genre, et en français, c’est la manière la mieux définie pour parler d’un individu en le liant avec tous les autres. Il transcende à la fois l’unicité, l’absence, la présence, l’existence,  l’appartenance à tous,… Cela donnerait ‘mensch’ en allemand.

    Pieds: les pieds sont à notre base. Autre individu sur pieds, c’est l’arbre. Les plantes ont un pied. Toute chose sur Terre a un pied, peut-être parce que nous avons le même sol.

    Prénom: le prénom d’une personne fait partie du monde qu’elle se construit. Cette notion n’existe pas dans le territoire. Pourtant, un prénom peut rapprocher de la nature, ou de l’histoire : noms de fleurs (Véronique), nom liés à l’histoire (Romain)… (voir la liste de plantes médicinales) Cela apporte de subtiles références à une personne, dans le temps ou dans l’espace. Dans les peuples indo-américains, le prénom fait directement référence au milieu naturel, avec également une dimension liée au temps et au cosmos. Le prénom est changé à 7 ans environ, lorsque l’on connait le « caractère » de la personne.

    Promenade: exercice physique et lieu à la fois.

    Proportion: terme utilisé en anatomie pour évaluer le gabarit de quelqu’un. Il est utilisé également pour indiquer des mesures bien ajustées. Les proportions sont fondamentales pour comparer, dans le domaine des connaissances.

    Ramification: un réseau possède des ramifications : circulation veineuse, automobile, eau. Les rivières ont des ramifications du même genre que les arbres, qui ont des racines. Les cycles qui passe par des racines demande une transformation de la matière, alors que le cycle qui ne passe pas par des racines demande des étapes et des relais. Le coeur est un relais à partir duquel se relance la circulation du sang, en circuit fermé pendant toute une vie.

    Remède de bonne fame: remède de bonne réputation (« fame » vient de fameux). Origine probable de l’expression de « Remède de grand-mère ». Ce dernier terme peut avoir une connotation négative, alors que le sens d’origine est inverse. Voir cette définition de « Fame » dans l’Encyclopédie Universelle de Diderot. La réputation de certains remèdes était établie, par la sapience de certaines personnes, et surtout elle était géographique : un remède était fait avec des plantes, est en dépendance avec le  milieu où l’on se trouve. Mais la réputation d’une personne est géographique aussi.

    Résilience: un sol, comme une personne peuvent être résilient. C’est le fait de se régénérer après avoir subi des traumatismes. Pour une personne, ces traumatismes peuvent être moraux, ou physiques.

    Roche-Mère: en géologie, c’est la roche la plus ancienne que l’on peut trouver sur les continents. Elle affleure en Bretagne et au Sud-Est des Iles Britanniques. Ce terme est relativement peu scientifique, et pourrait être une référence au terme de Terre-mère, de Mère-nature, ou de mère nourricière, proche de celui de Pancha Mamma de la mythologie des peuples amérindiens.

    Sources: la source est là d’ou survient l’eau, qui sort de la roche. Elle très souvent indispensable aux activités d’exploitation : agriculture, industries de transformation.
    On parle aussi de sources de connaissances, ce qui désigne le document ou la personne qui nous a permis de trouver des connaissances. La connaissance est-elle donc un élément de type aquatique, fondamental pour la vie.
    Une bonne culture provient d’une bonne source, que ce soit sur le terrain réel ou sur le terrain de ses connaissances.

    Stade: Lieu où l’on fait du sport. Terme médical concernant l’état de santé : « stade de convalescence ». Ancienne mesure de distance (Grèce).

    Terrain: état général de l’organisme. Le diagnostic sert à évaluer l’état du terrain. Ce terme est utilisé dans le domaine physique, notamment pour le système digestif, mais il est pratique aussi de l’utiliser dans le domaine des connaissances. Un terrain de connaissances (le champs de compétences en font partie), donne une vision du monde qui a des conséquences directes sur l’usage que l’on en fait. D’où l’avantage de cultiver ce terrain, pour habiter un monde en correspondance, si ce n’est en harmonie, avec soi même (soit par adaptation, soit par déplacement géographique). Il est utile également d’habiter un monde en cohérence avec les autres mondes.

    Univers: on a tous un univers personnel. Par rapport au monde, un univers a une part de mystère : un univers possède des zones d’ombres, des parts d’inconnu, des distances insurmontables. L’Univers est aussi bien sûr ce qui entoure la planète.  Vu de la Terre, il nous sert pour faire les horoscopes et faire les calendriers. On doit tout de même s’y repérer.

    Ville: Les hommes ont construit des villes en inventant l’agriculture, au moyen orient, et le lien entre les deux est organique. La ville est construite également sur une symbolique, suivant des rituels, et produit des limites (défense des greniers, surtout en cas de mauvaises recoltes chez les voisins). Hors de ses limites, la ville doit reconstituer à priori un lien avec la terre. Dans ce sens, l’agriculture urbaine, ou permaculture urbaine, est dans une logique très organique. Les jardins potagers collectifs ont ce rôle de lien multiple : entre les habitants, et entre la ville et sa terre. Le mot ville en français est issu du terme villae, qui est une maison en latin.

    Alimentation

    Assiette: en gastronomie, cela correspond à un ustensile pour manger. En géologie, en biomécanique, ce terme a une signification liée à la stabilité, à la platitude.

    Carences: Les carences d’un sol, par une mauvaise culture répétitive, sur de longues années, peuvent apporter de mauvaises récoltes. Ces mauvaises récoltes apportent des privations, qui contribuent à déclencher des carences chez les individus. L’avantage des réseaux, est de permettre d’éviter les carences : les réeaux d’irrigation évitent les sécheresses, les réseaux de communication évitent les famines. Au pire des cas, les carences peuvent apportent des migrations, des guerres.

    Casser la croûte: le premier homme qui a labouré le sol en a cassé la croûte. Cela a apporté un cycle de culture de céréales, avec lesquelles on peut faire du pain. Tous les ans, les agriculteurs recommencent, parfois avec une force considérable. Cela s’appelle l’appétit. Les hommes au grand appétit ont inventé des outils fantastiques pour casser la croûte et nourrir les hommes à profusion.

    Moulin: le moulin est une machine qui transforme l’énergie de l’eau en force, en passant par un mécanisme de rouages. Le proverbe « apporter de l’eau au moulin » décrit le fait d’apporter des connaissances à quelqu’un, pour que les rouages de ses réflexions continuent à fonctionner, et apportent éventuellement de nouvelles connaissances. On voit ici un mécanisme de transformation de la parole en connaissances.

    Provisions: la nature a-t-elle profusion de ressources ? Cela demande de prévoir les cycles, surtout en agriculture. Il faut pour y faire face, faire provision de  ressources dont on aura besoin. Les abeilles, à l’automne, font provision de miel pour l’Hiver.

    Prendre un bain de soleil: Expression liée à la technique de farniente (« ne rien faire », en italien), qui est parfois thérapeutique, comme dans des thermes, et qui demande le beau temps.

    Prendre un bol d’air: Expression populaire qui allie de manière métaphorique, l’hygiène personnelle, le bien être, le nourissement, et la « qualité » d’un endroit géographiquement localisé. Il existe des lieux spécifiquement éprouvés pour cette action. Par exemple, une promenade est un lieu très indiqué pour prendre un bol d’air.

    Relief: se dit de provisions ou d’un repas, dont il ne reste plus grand chose. Ceci est peut-être à mettre en rapport avec la notion d’aridité : un sol mal exploité laisse une terre sans végétation. On a l’exemple du Dust Bowl au Etats-Unis, ou de la latérite. Ce terme est cependant plutôt péjoratif dans ce sens.

    Musique – Arts

    Balade: Morceau de musique – promenade.

    Composer: Une fleuriste compose un bouquet, un jardinier compose son jardin. Un agriculteur compose un paysage. Une communauté compose un terroir. La musicalité peut affleurer d’une organisation harmonique des éléments.

    Harmoniser: Mettre en cohérence, accorder. Le temps est intégré dans le déroulement des phénomènes. Harmoniser apporte des moments de grâce.

    Le bruit du monde: Le monde peut être une musique, un bruit, un vacarme. Au pire des cas, c’est le fracas. Dans ce cas là , c’est une guerre. Dans certaines régions de la planète, la musique du monde est celle que font les éléments, naturellement. Il existe ainsi des relations directes :  cette oeuvre d’art propose directement de la musique, avec le vent et les vagues. En langue originale, Rock veut dire Rocher.

    Oeuvre: oeuvrer, dans un vieil usage, signifie travailler, surtout dans le monde rural. Le travail du monde rural donne des paysages, et le terme d’oeuvre existe aussi dans le monde de l’art pour désigner une représentation artistique. Lesquelles représentations peuvent d’ailleurs concerner des paysages… L’aspect intellectuel d’une oeuvre, sa conception, n’existe pas sans cette compréhesion du mot oeuvre. Le paysage a des racines culturelles, et les artistes apportent le reflet de leur culture.

    Pigment: la peinture se fait avec le pigment de la roche. Notre peau a aussi un pigment.

    Sol: beaucoup de partitions en musique  sont basées sur la clé de sol. Coté agro-écologie, le sol est aussi une base, et une clé : le sol se nourrit par le renouvellement des matières organiques, et cela garanti une bonne culture. Même si la ressemblance est phonétique, plus que sémantique, il se trouve que soigner le sol est la solution de l’agro-écologie, et cela permet d’apporter une solution à différents problèmes : santé publique, milieu de vie, rythme de vie. Soigner le sol apporte une bonne biodiversité, et les oiseaux y amènent une harmonie. On peut écouter un concert d’oiseaux tous les jours, partout et à toute heure. Ce concert change, parait-il, si l’on change de pays.

     

    * Repères :

    Frédéric Lenoir: Guérir le Monde

    Bergerie Nationale: Dessine moi un paysage bio (Paysages et agricultures biologiques en Europe)Visualiser le film vidéo en bas de la page

    Dictons: Prévoir le temps à l’aide des dictons. Mélange de notions de météo locale, de poésie, de sapience.

    Les coulisses de la science: La permaculture

    Encyclopédie en ligne de Diderot et d’Alembert ; Discours d’introduction: ce texte de 1751 parle de l’agriculture et de la médecine, comme des activités très proches l’une de l’autre.

    Peintures: Petites histoires sur les matières premières 

  • Les Matrices de Richesses

    Les Matrices de Richesses

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    Les matrices de richesses dans le contexte de la « Révolution du Sourire »

    L’idée de la matrice des richesses est de permettre de construire une représentation des flux de richesses dans les relations qui composent le Jeu.

    Les Matrices de Richesses sont associées à une mission, à une action, à une personne.

    La matrice de richesses se construit à chaque fois qu’il y a des échanges, à chaque action / mission. La matrice de richesses permet de prendre en compte des valeurs matérielles (euros,points JEU, joules, kg) et immatérielles (temps, satisfaction, épanouissement, pénibilité, joie, motivation…)

    Chaque mission produit des richesses et consomme des ressources. Une attention particulière sera mise sur les flux en euros afin de garantir un fonctionnement en adéquation avec le système actuel et permettre de libérer les potentiels créatifs en répondant de façon satisfaisante au besoin de ressources en euros.

    La matrice de richesses se construit de façon différente à chaque fois

    • à partir de l’auto-déclaration de chaque partie prenante
    • à partir du journal des actions

    La matrice de richesses peut prendre des formes différentes. Chaque membre (personne physique et morale) du Jeu dispose d’une matrice de richesses personnelle

    La matrice de richesses se construit à posteriori

    L’objectif est de construire une capacité d’analyse fine des flux de richesses afin de devenir un support d’aide à la décision.

    Évaluation de la richesse des processus

    Une matrice de richesses doit être précise, et permettre l’établissement d’une comptabilité analytique traditionnelle. Faire la matrice de richesses, c’est donc faire une compta analytique qui pourra être utilisée dans des contextes plus traditionnels. Pas de doublons …

    Mais une matrice de richesses, n’est pas que cela, dans la mesure où elle comporte des éléments qualitatifs, liés aux processus …

    Là où la compta analytique permet d’exprimer des crédits et des débits sur du quantitatif, et d’en faire le bilan, la matrice de richesses ajoute la possibilité d’évaluer les points forts et les points faibles d’un processus collectif, et d’en faire le bilan.

    Elle inclut une démarche réflexive, une démarche rétrospective (similaire à celles des méthodologies agiles) au cours de laquelle l’équipe évalue la « qualité » du processus : Quels ont été les points positifs, les points négatifs ?

    Construire la matrice de richesses devient ainsi un élément fort de la cohésion et de la progression du groupe :

    • L’expression et le partage du négatif, dans le cadre de moments collectifs, bienveillants et constructifs, permettent au groupe de s’inscrire dans une démarche de sincérité. Elles permettent en outre de faire progresser tout le monde …
    • L’expression et le parage du positif permettent d’identifier les bonnes pratiques, et de se féliciter, ce qui est très important.

    Le premier usage de la construction de la matrice de richesses d’un projet est ainsi de permettre à une équipe d’évaluer un projet, dans toute sa richesse et sa complexité.

    Rétribution des acteurs du processus

    Le second usage de la matrice de richesses consiste à permettre une rétribution juste et collectivement acceptée des contributeurs. Ceux-ci :

    • Évaluent et expriment leur situation ainsi que leurs besoins personnels.
    • Évaluent et expriment leur contributions :
      • Sur un plan quantitatif :
        • Nombre d’heures consacrées : Le niveau de granularité doit être mesuré : la dizaine d’heures semble être une bonne unité de base.
        • Notes de frais via structure vulgarisée du plan comptable
        • Un historique des actions majeures est réalisé
      • Sur un plan qualitatif :
        • Nature des contributions réalisées : Production, documentation, communication, networking, animation, mise en joie, etc.
        • Auto-évaluation de la qualité du travail effectué complétée d’une certification par les pairs
        • Rétrospective : Évaluation des points forts et des points faibles (non prise en compte pour les rétributions)

    Les matrices de richesses se construisent sur des temporalités déterminées au cas par cas. Dans le cas d’une organisation, la matrice de richesses pourra être réalisée à intervalles réguliers, une fois par mois par exemple, et pourra faire l’objet d’un temps collectif. Dans le cas d’un projet elle pourra faire l’objet d’une initialisation en tout début de projet, d’un point d’étape en milieu de projet, et d’une finalisation en fin de projet.

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  • L’Atlas

    Page accueillant les cartes du Jeu

    Carte Générale

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    Atlas des missions


    Tera : un écovillage pour le 21 ème siècle

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    Portail Web de Saint-Germain-Lembron

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    Portail Web de Vichel

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  • Patrimoines dans les territoires

    Le patrimoine rural témoigne d’une réelle culture du milieu naturel, qui se matérialise par notre paysage.

    Le terroir est un paysage organisé par la culture du milieu naturel, grâce à des techniques inventées sur place, ou importées d’autres régions. Le secret du patrimoine naturel reste de poser un regard sur « la campagne » qui est un monde très structuré. Le but est alors de détecter des traces de cette structuration, qui se matérialisent de manières différentes. Il y a aussi, et c’est important, des périodes, à priori depuis la préhistoire, où l’homme a commencé à utiliser l’agriculture pour vivre.

    Les journées du patrimoine peuvent donner lieu à des visites de musées, de monuments, de demeures de personnages célèbres dans les grandes villes. Elles peuvent aussi donner lieu à la redécouverte du patrimoine rural, qui parfois est transmis depuis la préhistoire, et qui charpente une société rurale ayant construit le paysage.

    L’agriculture viendrait de l’Orient (la plaine de Mésopotamie), et quelques termes nous en sont restés : alchimie, alambic, tout ce qui peut commencer par « al » est un mot venant de la langue arabe. Puis “la campagne”, du latin campus, est construite autour de techniques qui sont héritées parfois des païens (préparats d’engrais ou de désherbants à partir d’éléments naturels, du type bouse de corne), des romains (plantes médicinales, vigne, organisation du cadastre), des templiers (une vraie science du compost et des jardins médicinaux), des alchimistes (préparations médicinales du type “Fleurs de Bach”), puis des philosophes et naturalistes (Goethe le naturaliste est le père spirituel de la philosophie de Steiner, qui a organisé au 20 ème siècle les techniques de l’agriculture biodynamique).

    L’agriculture biodynamique a conservé une notion comme l’éther, qui existait au Moyen Age, notamment pour les alchimistes. Les éléments de l’eau, la terre, le feu et l’air jouent un grand rôle dans la conception et le développement des cultures de la vigne.

    Cette technicité est couplée à une vision du monde intégrant les étoiles et les planètes (le calendrier lunaire est une trace importante de la biodynamie dans la culture agricole), que l’on reconnait bien dans le monde paysan de naguère. Il existe aussi un regard holistique, connectant complètement les espèces avec le milieu naturel.

    Une sphère très importante à ce titre est celle de l’organisme : une structure agricole fonctionne à l’échelle d’un hameau, avec 4 ou 5 familles, qui peuvent couvrir l’ensemble des cultures possibles sur leur terrain. Cela peut même aller jusqu’à de l’accueil touristique, et le fait d’être nombreux permet un roulement, surtout dans les moments plus calmes de l’année (l’agriculture est très saisonnière, ce qui permet à l’humain aussi de respecter ses cycles de forme ou de méforme).

    De nombreux hameaux de montagne ont probablement existé sur ces bases pendant des centaines d’années. Il s’agit de peuplements qui datent parfois de la préhistoire, et dont l’existence perdure par transmission familiale, et par exploitation (c’est à dire organisation et structuration) des ressources locales.

    Dernier grand courant culturel dans la ruralité, qui pour le coup est assez urbain, la permaculture apporte à notre période contemporaine une très grosse technicité à l’échelle des potagers, voire des vergers. Développée en Australie, un des principes importants de la permaculture est d’utiliser des connaissances agronomiques développées sur d’autres bases philosophiques, que l’on retrouve par exemple en Nouvelle-Guinée (par exemple la technique de l’étagement des cultures).

    Certaines techniques peuvent être différentes. Si les bases et les héritages proviennent à priori des mêmes racines de connaissances et d’une même approche (holistique) du monde, une acculturation a été entreprise en s’inspirant d’autres pratiques, connues sous d’autres latitudes. Tout cela constitue notre melting-pot, fondé sur des siècles, et continuer à tenir la « pâte » de ce mélange, ou à l’améliorer, serait un gage de notre savoir et de notre maîtrise.

    Repères :

    – Voyage en biodynamie (L’Age de Faire)

    Les 12 meilleurs e-boks et pdf sur le potager (Aquitaine décroissance).


  • Harmoniser nos voix à la Maison de ChezNous, avec Patrick Fischmann du 23 au 26 Août

    La Maison de ChezNous accueille Patrick Fischmann, compagnon du théâtre vivant, du 23 au 26 août pour harmoniser nos voix parlée et chantée.

    Véritable enchanteur, Patrick Fischmann, tour à tour conteur et musicien a pour méthode la psychophonie.

    Cette démarche novatrice dans l’enseignement de la pose de la voix se fonde sur le constat que l’émission vocale dépend de notre conscience corporelle et de la justesse de notre réception sensorielle. Le chant aide à éveiller cette conscience. Or voix chantée et voix parlée sont indissociables, en travaillant convenablement l’une on travaille nécessairement l’autre. Accompagnée de chercheurs et de médecins, Marie-Louise Aucher a fondé, dans les années 60, la psychophonie.

    Patrick Fischmann s’est formé auprès de Marie-Louise Aucher. Il a également collaboré avec Dany Smith (chant) et René Lombard (vocables premiers). Au fil des années, il a développé une approche féconde où la voix s’avère une source de connaissance de soi-même et une conscience dans le corps favorable à la métamorphose.

    Par cette formation, en s’appuyant sur la sagesse du corps, il propose que chacun creuse son potentiel vocal en constatant qu’il est souvent freiné par une mauvaise circulation entre voix parlée et chantée.

    Traitées telles les deux berges d’un fleuve, il s’agit de connecter ces voix qui se révèlent parfois tellement étrangères et de faire passer les qualités de l’une sur la rive de l’autre. Cette approche est sensible, porteuse de sens et de créativité, spontanée et authentique, goûtée immédiatement par le conducteur et par ses auditeurs.

    Elle fait appel à nos ressources naturelles, ne nécessite aucune connaissance musicale ou théorique, s’appuie sur le vécu, le jeu, le corps. Prenant en compte le terreau émotionnel, elle se déploie sur le potentiel et l’énergie disponible à chacun(e) et ouvre un dialogue et une dynamique avec sa propre voix intérieure.

    Enseignement du 23 Août 15h au 26 Août 17h.
    Tarif : 280,00 €, veillée du 25 août comprise
    Renseignements et inscription au 06 12 28 83 04 [www.theatre-du-vivant.fr]

    Repas et hébergement possible à La Maison de ChezNous à Vichel
    Renseignements et réservation auprès de Gaelle au 06.70.85.89.51 ou 04.73.71.48.06

  • Stage de chants sacrés « Renaissance » à la Maison de ChezNous, avec Jean Mazel du 4 au 8 août

    La Maison de ChezNous à Vichel accueille Jean Mazel, chef de chœur et professeur de chant, pour un stage de chants sacrés « Renaissance », du 4 au 8 août prochain.

    Au répertoire : Vittoria, Palestrina, Byrd, Morley…

    « La musique sacrée apporte une sérénité, une stabilité et un ressourcement liés à la nourriture spirituelle des textes et de la musique proposés. Le répertoire peut soigner ; il est construit sur des harmonies particulières qui mettent en vibration des sonorités qui touchent l’être humain au plus profond de lui-même.  Le chant sacré fait appel à la magie de la voix et à la contemplation. »  (Jean Mazel interviewé par  la revue du diocèse de Clermont, Par les chemins en juin 2014)

    Jean Mazel a dirigé une vingtaine de chorales différentes dont le chœur de chants sacrés  « Terre sonore » à Issoire, depuis octobre dernier.

    Cet été, les pieds dans l’herbe ou au frais d’une authentique maison de pierres et bois, il vous guidera pour faire vibrer vos cordes vocales sur d’harmonieuses tonalités.

    Pour s’y préparer, Véronique Carrias, professeur de Qi-Gong, proposera des mouvements doux pour favoriser la bonne résonance du chant dans tout le corps.

    A l’issue du stage, les choristes présenteront le répertoire travaillé à l’église de Vichel, le vendredi 8 août en soirée.

    Plus d’informations et Inscription auprès de Jean Mazel au 06 65 03 23 02 et 09 83 64 79 27. Ne tardez pas : clôture des inscriptions à la mi-juillet !

    Le tarif est de 550 euros et comprend les tablées du midi servies à la Maison de ChezNous ainsi qu’un buffet convivial pour clore le stage entre choristes.

    Possibilité d’hébergement sur place. Informations et Réservation auprès de Gaelle au 06.70.85.89.51

    Adresse : La Maison de ChezNous12 chemin du Busquet, 63340 Vichel
    Tél : 04.73.71.48.06

  • Journée Yoga à la Maison de ChezNous, le samedi 5 juillet à Vichel

    Le temps d’une journée hors du temps, venez découvrir ou approfondir la pratique du yoga à la Maison de ChezNous, le samedi 5 juillet à Vichel.

    Cindy GAGNIER qui enseigne le yoga à Riom animera cette journée dédiée à « l’esprit zen ».

    Le matin, elle nous accompagnera dans la pratique des postures dites ‘asanas’, exercices bénéfiques pour ancrer notre conscience dans le corps, apaiser l’esprit, harmoniser et renforcer nos fonctions vitales.

    L’après-midi, elle nous guidera dans l’écoute silencieuse de nous-mêmes dans une invitation à laisser jaillir le soi, dans une invitation à « être ».


    Au programme de cette journée :

    9 h – Jus de fruits frais en guise d’accueil
    (Si vous êtes disposé(e)s à venir plus tôt pour pratiquer, n’hésitez pas nous le signaler).

    9h30 – Pratique (ouverte à tous) de Yoga *

    12h – Repas Végétarien

    14h – Projection du film ‘Le souffle des Dieux’
    Film de Jan SCHMIDT-GARRE, 2014, en avant-première en DVD

    Le yoga moderne, celui qui est pratiqué quotidiennement par des dizaines de millions de personnes à travers le monde, descend directement du dieu Shiva selon la tradition indienne. Historiquement cependant, une des formes modernes du yoga remonterait au début du vingtième siècle sous l’inspiration d’un érudit indien T. Krishnamacharya (1888-1989).C’est cette histoire beaucoup moins connue que raconte ce film. Nous découvrons ici la vie et les enseignements de Krishnamacharya à travers les yeux du réalisateur Jan Schmidt-Garre, parti en quête des origines du courant de yoga le plus pratiqué au monde. Son voyage le mène des célèbres étudiants et parents de Krishnamacharya à la source du yoga moderne, le palais du Maharaja de Mysore. Il y découvre les différents styles et méthodes d’enseignement des maîtres yogis.Ce documentaire est composé tout à la fois d’images d’archives très rares et de magnifiques reconstitutions.

    16h – Echanges fruités autour du film et de votre pratique du Yoga

    17h – Relaxation méditative *

    * Dans la mesure où le temps le permettra, les sessions de yoga se feront en plein air, les pieds dans l’herbe. Prévoyez une tenue souple et confortable.
    Les tapis et accessoires nécessaires seront fournis.

    Tarif : 55 euros, tout compris, pour la journée

    • Inscription auprès de Cindy : 06 86 03 99 71
      Pour un accompagnement de qualité,  les sessions de yoga sont limitées à 12 participants, maximum.
    • Possibilité d’hébergement sur place. Information et Réservation auprès de Gaelle : 06.70.85.89.51
      Adresse : La Maison de ChezNous, 12 chemin du Busquet, 63340 Vichel
      Tél : 04.73.71.48.06

     

     

  • Randonnée – cueillette au départ de la Maison de ChezNous, dimanche 30 mars à Vichel

    Rando - cueilletteLe temps d’une journée conviviale, venez randonner à la découverte des plantes sauvages qui bordent les chemins en direction du Montcelet.

    Guy Lalière botaniste gourmand et naturopathe nous apprendra à reconnaitre et à cueillir avec respect les plantes sauvages comestibles et / ou médicinales.

    De retour de notre cueillette, nous cuisinerons les plantes comestibles et préparerons quelques remèdes simples à partir des plantes médicinales rencontrées.

    Ce reportage  réalisé par France 3 Auvergne montre une de ces journées de découverte.

    Rendez-vous le dimanche 30 mars, à partir de 9h30 pour un café d’accueil à la Maison de ChezNous,
    située au 12 chemin du Busquet à Vichel

    Départ de la randonnée à 10h.
    Au programme:

    . Découverte des plantes sauvages suivant leur milieu.

    . Technique de reconnaissance avec des moyens simples d‘identification basés sur nos 5 sens.

    . Cueillette parcimonieuse de nos trouvailles.

    . Préparation et cuisine de la cueillette, confection de galettes aux herbes, de salades, de beignets, soupes, desserts…

    . Infusion digestives et révision approfondie des plantes rencontrées avec support dessin ou retour sur le terrain.

    Plus d’informations sur son site web : http://www.guylaliere.com/

    Tarif : 55 euros, repas compris avec remède simple à emporter
    Réservation : 04 73 26 13 41 ou 06 22 86 60 35
    guy.laliere@neuf.fr

  • ChezNous, partenaire du BarcampClermont1

    imagesDans le cadre de la journée d’inauguration d’EpicentreCowork qui se déroulera le 27 septembre prochain à Clermont Ferrand, ChezNous est partenaire du BarCampClermont1.

    Ce Barcamp est le premier d’une longue série en Auvergne ! ChezNous crée un espace public de la plateforme de contacts et de collaboration afin de favoriser l’organisation régulière de Barcamps en Auvergne. A propos, un FoodCamp est en préparation pour les mois à venir…

    Ce format d’évènement (8 ans déjà) est souvent malmené par certains qui ne respectent pas l’esprit initial du Barcamp.
    Pour rendre celui-ci davantage lisible et aussi permettre à ceux qui le souhaitent d’organiser un évènement dans ce format collaboratif, ChezNous s’associe à quelques acteurs historiques de ce mouvement pour lancer le site barcamp.fr. Les Barcamps Auvergnats y auront une bonne place !

    BarCampClermont1 est un des temps forts de la journée dédiée aux « Nouveaux Espaces de Collaboration et d’Innovation ».

    La participation de ChezNous à cette journée est la suite logique de la construction d’un partenariat avec EpicentreCowork.
    Ce partenariat se fonde sur la complémentarité géographique de nos projets, entre ville et campagne, et devrait permettre de riches échanges  entre co-workers à  la Maison de ChezNous et la création d’une antenne citadine du Concierge à Clermont….
    En attendant, venez échanger avec nous lors de cette journée :

    9h-10h : accueil et café dans les locaux du Conseil Général du Puy-de-Dôme, 4 rue Michel de l’Hospital

    10h-12h30 : Conférence sur les « espaces de collaboration, espaces d’innovation ». Un acteur et un chercheur échangent avec le public sur les transformations à l’oeuvre aujourd’hui, portées notamment par les nouvelles collaborations qui se déploient au sein des tiers lieux ou des plateformes collaboratives.

    Chercheur : Eric Dacheux, Université Blaise Pascal, UFR LACC
    Acteur : Simon Sarrazin, la Coroutine, Plateforme Imagination for People et La Veilleuse (Lille)

    Présentation du projet de recherche-action sur l’innovation sociale menée en partenariat avec l’Université Blaise Pascal.

    12h30 -14h : déjeuner sur place (panier repas de produits naturels et bons)

    14h-18h : Barcamp sur les nouveaux espaces de collaboration et d’innovation
    Echanges constructifs et collectifs organisés sous la forme d’une non-conférence… Si vous n’avez encore jamais participé à un Barcamp, ne manquez pas cette occasion !

    18h30 : Apéritif d’inauguration d’Epicentre Cowork, avec invités spéciaux… et vernissage d’une nouvelle exposition, dans les locaux d’Epicentre, 25 rue des Gras.

    19h30 : Buffet offert, mijoté par La Table de Clémence

  • ChezNous à la journée du GENIES à Moulins

    Le 26 septembre prochain, nous serons présents à l’IUT d’Allier à Moulins, pour animer un atelier lors de la journée d’informations du GENIES.

    http://genies-etudiants.org/images/site/logo.png

    La Journée du GENIES réunit chaque année près de 220 étudiants issus de formations différentes (la communication, l’entrepreneuriat, le secteur sanitaire et social, etc.) autour de l’économie sociale et solidaire.
    L’objectif de cette journée est double :

    + sensibiliser et inciter les étudiants à développer des projets (notamment en présentant le dispositif GENIES et les aides possibles),

    + faire découvrir des initiatives innovantes et intéressantes dans le champ de l’économie sociale et solidaire et de l’économie collaborative.

    C’est avec joie que nous avons répondu à l’invitation de Patrick Bourgne, Maître de Conférences en Sciences de Gestion et Président de l’association GENIES.

    Nous animerons un atelier nommé ChezNous OuiShare, atelier inspiré par notre rencontre avec Antonin Léonard et Maëva Tordo à la Maison de ChezNous, au printemps dernier.

    ChezNous et OuiShare sont naturellement complémentaires : la communauté OuiShare  est mondiale et permet l’échange entre les différentes pratiques de cette « fameuse » économie collaborative ; tandis que ChezNous a vocation à agir à l’échelle de la proximité.

    Notre partenariat est en cours de précision mais nous assumons avec joie faire partie des « Connecteurs OuiShare ».

    Un partenariat se profile également avec l’ association GENIES afin que les étudiants de l’Université d’Auvergne puissent accéder au Je(u) de ChezNous et à l’UPOP. Ils pourraient ainsi y développer leurs projets entrepreneuriaux dans le cadre d’un écosystème de compétences et de bienveillance.